Une vue générale de l'extérieur du musée, prise depuis la passerelle. A droite, les voies en exploitation en direction de Acre et de Nahariya, dernière grosse agglomération avant la frontière libanaise, et terminus de la ligne actuelle. La nouvelle ligne vers Beit She'an partira aussi dans cette direction.

Ceci est... un wagon-bunker, ou plutôt un bunker posé sur un wagon plat. Je vous ai dit qu'il y avait eu des troubles à partir des années 30, en réaction à l'immigration juive. Voici un des moyens mis en oeuvre par le contingent anglais en Palestine pour résister aux troubles en question...

Quelques photos de matériel roulant exposé à l'intérieur. For bien disposé pour la visite, mais pas du tout pour la photo. Tout d'abord l'intérieur de LA voiture salon-lit-cuisine du chemin de fer du Hedjaz, utilisée pour transporter les personalités. Assise à l'intérieur, mon épouse, que je remercie au passage pour sa patience lors des innombrables sorties à but ferroviaire qui ont émaillé ce voyage... Et dans le miroir, le photographe...

Sur la voiture, la marque des Palestinian Railways.

Machine du chemin de fer du Hedjaz. Construction allemande, tout comme la ligne d'ailleurs.

Les voyageurs ordinaires devaient se contenter de véhicules aménagés plus simplement. Comme je vous avais dit, pas fort bien aménagé pour la photo...

Vous reconnaitrez, je suppose, cette voiture de facture anglaise, avec ses typiques portes ouvrantes manuelles. Les chemins de fer israéliens en ont acquis quelques unes d'occasion dans les années 60.

Une vue générale de l'intérieur du musée

Signalisation trilingue...

Une autre vue de la voiture voyageurs.

Born in Belgium ! Et qui a connu une vie assez mouvementée...

Intérieur. Assez luxueux pour l'époque, et confort pour lequel les chemins de fer israéliens percevaient un "pullmann supplement". On se refuse à parler de première classe là bas, et d'ailleurs, aujourd'hui ça n'existe plus du tout.

Born in Belgium too !

Matériel typique des chemins de fer israéliens pendant les années 60, 70 et 80. Je vous avais dit que le rail avait été assez bien délaissé, à cette époque... Comme chez nous, me direz-vous ? Non, bien plus...

Matériel en attente de restauration

Signalisation. C'est assez brittanique, hein... mais ça ressemble aussi un peu à ce qu'on a eu chez nous.

Et on finit par un peu de folklore... Quand on n'est pas riche, tous les moyens sont bons !

Et voilà, c'est fini... J'espère vous avoir intéressé. Pour moi, cette découverte fut passionnante, et je continue d'ailleurs encore à lire et à me documenter.

"Make straight the way" (référence biblique à un verset du prophète Isaïe, également présente dans "Le Messie" de Haendel). Courts textes historiques et recueil de photos commentées, écrit par Paul Cotterel et édité par le musée des chemins de fer israéliens. J'ai acheté le mien sur place, mais on peut aussi l'acheter ici : http://www.rail.co.il/EN/Fun/Pages/Book.aspx Passionnant, je l'ai dévoré. Paul Cotterel est anglais, passionné de trains, a immigré en Israel où il a travaillé comme signaleur à Haïfa, et a été la cheville ouvrière pour la création du musée. Il est hélas décédé avant la publication de son livre...

The railways of Palestine and Israel, par le même auteur, chez Tourret publishing. J'ai acheté le mien sur amazon. Passionnant aussi, l'auteur écrit d'une manière très agréable. Nécessite toutefois un certain niveau de connaissance de l'anglais pour être apprécié.

Hedjaz Railways, aussi chez Tourret publishing, écrit par l'éditeur. Texte moins agréable à lire que dans les deux ouvrages précédents, mais une histoire passionnante…